B.S. Vasudeva Rao

Les technologies de l'information et de la communication peuvent-elles être utilisées judicieusement et efficacement dans l'éducation des adultes? Et si oui, comment? Dans quelles proportions les méthodes modernes et traditionnelles sont-elles représentées, et peuvent-elles se compléter utilement? Le gouvernement indien a lancé un certain nombre de projets pilotes pour mettre à profit les grands médias comme la télévision, l'ordinateur, le télétexte et le vidéotexte dans l'éducation tant formelle que non formelle. B.S. Vasudeva Rao les présente ici. L'auteur est maître de conférences au département d'éducation des adultes et d'éducation permanente de l'Andhra University Visakhapatnam. Il a à son actif vingt d'expérience dans les domaines de la planification, de l'organisation et de la direction de programmes d'éducation des adultes, d'éducation permanente et de développement dans des zones rurales et tribales. Il a publié de nombreux documents scientifiques, des articles et des ouvrages sur communication des adultes. 

Les technologies de l'information et de la communication dans l'alphabétisation pour le développement rural

«Je ne veux pas d'une maison entourée de murs et de fenêtres obstruées. Je veux que les cultures de tous les pays s'épanouissent partout dans ma maison, aussi librement que possible, mais je refuse qu'elles me fassent perdre pied.» (Mahatma M.K. Gandhi)

L'avènement des technologies de l'information (TIC) a fait de la planète un «village mondial». Il a aussi apporté des changements inévitables dans le domaine de l'éducation.

Les TIC se rapportent essentiellement au stockage et à la communication d'informations. Elles permettent de faire circuler les informations et d'améliorer la qualité de la vie des gens. En cela réside leur plus grand potentiel. Il serait essentiel de les employer dans le domaine de l'éducation du fait qu'elles pourraient considérablement contribuer à réduire le taux d'analphabétisme, à donner la possibilité de s'instruire à des gens vivant dans des contrées inaccessibles normalement, à actualiser les connaissances et, enfin, à enrichir les esprits instruits.

Les technologies de la communication en Inde

Les technologies de la communication qui sont apparues dans un passé récent comprennent la télévision, la radio et la téléphonie longue distance par satellite, les magnétoscopes et les technologies informatiques telles que les systèmes de courrier électronique, les BBS (babillards), le télétexte et le vidéotex. Ces nouvelles technologies interactives présentent des caractéristiques de communication interpersonnelle et de communication de masse.

La communication interpersonnelle est un échange en face-à-face entre deux ou plusieurs personnes. Le message est transmis par une personne à plusieurs autres, son aspect socio-économique est relativement important et il permet de produire des réactions immédiates et abondantes. La communication par les grands médias comprend tous les moyens de diffuser des messages comme la télévision, la radio ou la presse écrite et permettant à une source composée d'une ou de plusieurs personnes d'atteindre un public plus vaste. Ce moyen permet seulement des réactions limitées et à retardement, et l'aspect socio-émotionnel des messages est relativement négligeable.

Certains projets de développement lancés par le gouvernement indien ont pour objectif de promouvoir l'éducation par le biais des technologies de l'information et de la communication. L'essor de la télévision en Inde est un indicateur qui montre que le gouvernement prévoit d'utiliser les TIC pour éduquer et développer les masses. La télévision véhicule des messages de développement dans les villages et sert de point de jonction pour communiquer avec les organismes locaux de développement afin de mobiliser les gens au microniveau. Plus rapides que tout autre moyen de communication, les TIC peuvent permettre une diffusion efficace de l'information et, par conséquent, être utilisées pour accélérer le processus de développement.

Les magnétoscopes ont un rôle crucial à jouer en matière d'éducation et de développement des populations rurales démunies. Tandis que les téléviseurs diffusent des informations dans les villages, les magnétoscopes et les lecteurs de CD peuvent être employés pour diffuser des messages éducatifs, axés sur le développement lorsque sont menées des campagnes sur les thèmes de l'agriculture, de la santé, du contrôle des naissances et de l'alphabétisation. De la même manière, les agents de développement organisés au niveau local peuvent aussi avoir recours au câble.

En dehors de cela, la télécommunication et les ordinateurs jouent aussi un rôle vital dans ces activités. Les moyens de télécommunication permettent aux informations de se disséminer plus vite et, dans un pays aussi vaste que l'Inde, de relier entre eux des points très éloignés. Quant à l'ordinateur, il permet de traiter les informations rapidement et efficacement. Associé à d'autres technologies comme la télécommunication, Internet, le courrier électronique, etc., il permet de créer des salles de classe virtuelles pour les campagnes d'éducation et de développement.

La radio et le câble sont plus largement répandus dans les villages indiens que les technologies mentionnées ci-dessus. Elles peuvent y diffuser des programmes dans différentes langues que les habitants comprennent facilement.

Les systèmes de communication dans le développement rural

En se penchant sur les systèmes de communication, il ne faut pas perdre de vue que nous n'avons pas affaire à une population homogène, mais à des gens qui ne parlent pas la même langue et dont les cultures et structures sociales sont très diverses. Il convient de tenir compte de cela avant d'introduire de nouvelles technologies de communication.

En Inde, la communication orale et le bouche à oreille sont des moyens essentiels pour diffuser des messages. Ces médias populaires sont extrêmement efficaces pour communiquer, en particulier avec les masses dans les campagnes. Tout en introduisant des équipements électroniques, le gouvernement doit pratiquer une politique visant à associer les technologies modernes et les médias populaires sans porter atteinte aux styles et formats des systèmes traditionnels de communication. Les médias traditionnels opèrent timidement, principalement dans les zones rurales.

Avant d'introduire des technologies modernes de communication dans les campagnes de développement rural, d'éducation ou d'alphabétisation, il convient de planifier ces programmes en tenant compte du contexte socio-économique, des attitudes et des connaissances que possèdent les populations rurales et les planificateurs/ fonctionnaires associés à la mise en œuvre de ces technologies et chargés de celles-ci.

Caractéristiques et attitudes des masses rurales

  •  Les habitants des zones rurales éprouvent un sentiment d'impuissance.
  •  La plupart d'entre eux ignorent tout des prestations légales et sociales du gouvernement.
  •  Les populations rurales démunies ne disposent pas d'un cercle d'experts qui pourrait les aider à redresser des injustices.
  •  Environ soixante pour cent des gens sont illettrés et soixante-trois pour cent vivent en deçà du seuil de pauvreté.
  •  En dehors de quelques petits fermiers et d'agriculteurs qui produisent très peu, les populations villageoises se composent d'enfants au travail, d'ouvriers agricoles et de personnes exerçant des métiers traditionnels.
  •  Beaucoup de campagnards ont fini par adopter une attitude fataliste, due aux nombreux échecs qu'ils ont essuyés malgré les efforts qu'ils font pour améliorer leurs conditions de vie.
  •  Migrations saisonnières fréquentes de gens s'expatriant pour pouvoir gagner leur vie.

Tendance générale de la bureaucratie

  •  Les bureaucrates agissent en groupe et sont plus soucieux de leur position et de leur rang que de leurs devoirs et fonctions.
  •  Dans de nombreux cas, l'administration du district est loin d'approcher et de comprendre les gens ordinaires.
  •  La personnalité des bureaucrates est différente de celle des campagnards du point de vue psychologique et social.
  •  Les fonctionnaires, quelle que soit leur position au sein de la hiérarchie, se comportent comme des représentants du pouvoir et du prestige de l'administration toute entière.
  •  L'éducation et la culture des fonctionnaires créent une distance entre la population villageoise et l'administration.

Certains hauts fonctionnaires de l'I.A.S. expriment leurs opinions sur les fossés qui existent entre les masses et les bureaucrates. Sri N. Vit-tal, président du People's Empowerment Committee, déclare que le commun des mortels n'a aucune possibilité d'en référer directement à l'autorité supérieure, ce qui implique l'intervention d'intermédiaires et est source de corruption. Sri Raghunata Rao, secrétaire de l'A. P.B.C. Welfare, pense la même chose et affirme que quand quelqu'un se rend au secrétariat, il doit passer des heures interminables à attendre dehors, en plein soleil. Selon Sri J. Rambabu, les décisions concernant toutes les questions politiques sont au reflet de la volonté et du bon plaisir des dirigeants politiques. Sri B. Satyanarayana, addl. commissioner de la Hyderabad Municipal Corporation, a signalé que dans la pratique actuelle, les bénéficiaires sont choisis avant même que les gramasabhas (assemblées villageoises se réunissant dans le but de cerner les problèmes de la communauté et de rechercher des solutions, n.d.l.t.) ne soient organisées.

Tous ces hauts fonctionnaires ont fait remarquer qu'il fallait mettre un frein aux interventions (d'«intermédiaires» car c'est à cette condition seulement que les programmes de développement pourront atteindre les masses. En outre, ils ont souligné que comme aux USA et en Arabie Saoudite, soixante-dix pour cent des fonds devraient être transférés à des instances locales. Ayant été informés à l'avance par les médias et la publicité, les gens seront au courant des mesures d'assistance sociale prises par le gouvernement, ce qui permettra de réduire les interventions indésirables.

Les méthodes de communication utilisées jusqu'à présent dans le système d'éducation indien, tant formel que non formel, font l'objet d'un débat duquel ressortent des suggestions que nous allons présenter ci-dessous.

Les technologies de l'information et de la communication utilisées dans l'éducation formelle

Le groupe de travail chargé des technologies de l'information a identifié deux domaines d'action essentiels auxquels il conviendrait de s'atteler tout particulièrement: le premier est lié aux ressources intellectuelles nécessaires pour concevoir des logiciels plus pointus. Si à ce niveau le travail de conception constitue un défi, il est en même temps source d'enrichissement pour notre pays. Une fois les conditions nécessaires réunies, ce domaine pourra, à lui seul, faire du secteur des TIC, de l'électronique et de la fabrication une entité économique majeure. Le second domaine d'action est lié aux mesures entreprises pour diffuser les applications des technologies de l'information dans tout le pays dans le but, entre autres, d'améliorer les affaires, de transmettre des connaissances sur les droits et responsabilités, d'enseigner des compétences et de fournir des informations concernant l'hygiène préventive et différents sujets se rattachant à l'amélioration du niveau de vie. Ces mesures de diffusion sont très utiles pour éduquer les gens, même dans les contrées reculées du pays, et, ainsi, pour éliminer l'analphabétisme. Le système national d'éducation et de formation pourrait changer en l'espace d'une décennie si l'on déployait les TIC de manière créative et dans des buts précis.

L'efficacité de l'éducation par la radio, la télévision et l'ordinateur est aujourd'hui établie. Associé aux technologies de la communication tels qu'Internet, le courrier électronique, etc., l'ordinateur est un outil éducatif apte à

  • offrir une éducation personnalisée permettant à l'apprenant d'acquérir des compétences de base;
  • encourager les individus et les groupes à résoudre des problèmes grâce au recours à l'expertise acquise par leurs pairs;
  • assister les étudiants universitaires au moyen d'exposés, de débats, etc.;
  •  évaluer et surveiller le processus d'apprentissage tant interne qu'externe;
  • faciliter les échanges avec des experts et d'autres étudiants dans le monde entier par l'intermédiaire du courrier électronique et du chat sur Internet;
  • ouvrir l'accès en permanence aux matériels d'apprentissage en ligne ou hors ligne par l'intermédiaire de CD;
  • permettre aux gens d'apprendre à leur propre rythme, en fonction de leurs centres d'intérêt et à leur convenance, sans crainte et sans avoir à rendre de comptes.

Aussi:

  • offrir des cours sur Internet, une technique qui prend un essor extrêmement rapide et qu'il est nécessaire d'intégrer de manière adéquate dans l'éducation du fait des avantages inhérents qu'elle comporte.
  • En dépit de ces avantages, attendre que les technologies modernes de l'information et de la communication ainsi que les médias soient employés pour le développement et l'éducation des populations rurales démunies revient à demander la lune. Au niveau de l'éducation dans les villages, les technologies de l'information sont essentielles en raison des immenses possibilités qu'elles offrent pour réduire le taux d'analphabétisme, permettre à des gens de s'éduquer dans des contrées normalement inaccessibles et enseigner des compétences utiles pour améliorer le niveau de vie des populations. Pour fournir l'équipement ainsi nécessaire, il est essentiel d'élaborer des plans de gestion et de viabilité qui assureront une utilisation fructueuse des TIC dans l'éducation à la base.

Les méthodes de communication utilisées dans l'éducation non formelle

Bien que le gouvernement indien ait introduit un système alternatif d'enseignement à l'intention des analphabètes, les médias ne sont pas utilisés dans l'éducation sociale (1952). En outre, le rôle de l'information et de la communication s'est limité dans l'alphabétisation au FFLP (Programme d'alphabétisation fonctionnelle des fermiers - 1967) et au NAEP (Programme national d'éducation des adultes -1978). Ce n'est qu'après la création de la NLM (Mission d'alphabétisation nationale - 1988) que les TIC ont pris de l'importance.

Programme d'alphabétisation fonctionnelle des fermiers (FFLP): ce programme était destiné à alphabétiser les fermiers et les ouvriers agricoles, et à leur faire acquérir des compétences fonctionnelles. Il fut lancé en 1967-68 sur l'initiative conjointe des ministères de l'Agriculture, de l'Information et de la Radiodiffusion. Chaque jour une émission radio d'une demi-heure était consacrée aux toutes dernières techniques et méthodes agricoles. Les apprenants se réunissaient dans des salles de classe pour l'écouter. Souvent toutefois, les heures de diffusion ne convenaient ni aux ouvriers agricoles ni aux fermiers.

Programme national d'éducation des adultes (NAEP): lancé en 1978, le NAEP vise à approfondir les compétences fonctionnelles des masses analphabètes et à créer chez elles une conscience sociale. Le gouvernement a recherché pour cela le soutien des grands médias, en particulier celui de AN India Radio et des journaux dans l'intention de s'adresser aux masses dans le pays. Néanmoins, comme de nombreux participants étaient journaliers, les heures de diffusion ne leur convenaient pas.

Mission d'alphabétisation nationale (NLM): la NLM emprunte une approche à trois niveaux: 1) campagne d'alphabétisation totale; 2) programmes de postalphabétisation; 3) programmes d'éducation permanente. Elle a accordé une grande priorité à la création d'un environnement susceptible de soutenir une campagne d'alphabétisation.

Campagnes d'alphabétisation totale: les méthodes de communication présentées ci-après servent à créer un environnement propice à la conscientisation des masses à l'égard de l'éducation. Elles ont été employées lors de grandes campagnes.

Durant leur phase initiale, des enquêtes de porte à porte sont menées pour identifier les analphabètes et leur expliquer la valeur de l'éducation. Dans un second temps, on emploie les méthodes de communication présentées ci-dessous.

  1. Inscriptions murales
  2. Jathas d'alphabétisation
  3. Fourgonnettes Cub-Star
  4. Panneaux de bus
  5. Conventions des mandais (sous-districts, n.d.l.t.) et des districts avec la participation d'enseignants et de représentants de la population
  6. Brochures pour faire appel au public
  7. Séances de diapositives
  8. Cassettes audio
  9. Diffusion de films 35mm/16mm
  10. Publicité par l'intermédiaire de groupes culturels, des arts locaux du spectacle, de burrakathas (conteurs traditionnels, n.d.l.t.), du harikatha (forme de spectacle combinant musique et conte, n.d.l.t.) et de spectacles de marionnettes
  11. Kalajathas (théâtre des rues, ponctué de programme culturels et destiné à conscientiser les gens, n.d.l.t.) - les groupes de théâtre étaient équipés d'uniformes, de micros et d'instruments de musique
  12. Plus tard, création de mini-grandhalayas (mini-bibliothèques, n.d.l.t.), de charcha-vedikas et de groupes de discussion sur des sujets relatifs aux problèmes humains

Ces méthodes de communication en face-à-face et par l'intermédiaire de moyens audiovisuels ont été favorablement accueillies et inciteront les apprenants à s'inscrire plus facilement dans des centres.

L'utilisation de l'ordinateur

Tata Consultancy Service (filiale du groupe indien Tata, n.d.l.t.) a conçu un nouvel ensemble de matériel éducatif pour des programmes d'éducation des adultes et d'éducation permanente. L'entreprise a inclus dix-sept leçons empruntées à trois manuels d'enseignement élémentaire du district de Medak et qui ont été adaptées de manière à être enseignées aux gens par l'ordinateur. Elle a fourni gratuitement dix ordinateurs à chaque district de l'Andhra Pradesh et, dans un but expérimental, quatre cents ordinateurs au district de Guntur.

Le prerak (responsable du groupe, n.d.l.t.) fait fonctionner l'ordinateur et explique la leçon. Ce processus d'enseignement et d'apprentissage permet d'obtenir de meilleurs résultats. Les avantages que l'on en retire sont les suivants: 1) explication efficace des leçons par l'enseignant, 2) le procédé visuel a un effet positif pour permettre aux apprenants de comprendre, 3) l'organisation chargée de la mise en place du projet peut évaluer systématiquement et facilement les résultats des apprenants, 4) les apprenants ont obtenu de meilleurs résultats en lecture, 5) activité uniforme pour tous les apprenants.

Comme nous l'avons observé, ce système comporte aussi des inconvénients que nous présenterons ci-dessous.

  • Aucune possibilité de pratiquer l'écriture. Les méthodes traditionnelles doivent être appliquées pour que les apprenants puissent apprendre à écrire.
  • Peu de possibilités pour l'enseignant de fournir un suivi individuel.
  • Après une absence d'un ou deux jours, l'apprenant a le sentiment d'avoir perdu le fil.
  • Cette méthode est seulement bénéfique au niveau du groupe et uniquement du point de vue de l'apprentissage de la lecture.
  • Dans le domaine de l'éducation des adultes, le processus d'enseignement par l'ordinateur est un signe bienvenu. Toutefois, compte tenu de la situation qui règne actuellement dans la société rurale, il convient de l'introduire en complément des méthodes traditionnelles.

Stratégies pour introduire les TIC dans les campagnes d'alphabétisation des populations rurales

  • Examen des méthodes de TIC existantes.
  • Tenir compte du contexte socio-économique et culturel des populations rurales avant toute mise en œuvre.
  • II faudrait laisser paraître à l'avance toutes les décisions sur le terrain, après avoir examiné la situation sur place; la méthode de communication devant être modifiée et finalisée en conséquence.
  • Le fonctionnement et l'approche à modifier. Les fonctionnaires chargés des TIC sur le terrain doivent avoir une orientation adéquate concernant les conditions sur place, les ressources disponibles et le contexte socio-éducatif et culturel des groupes cibles.
  • II convient de recueillir les points de vue des instances locales et des organisations non gouvernementales et il vaudrait mieux les charger de mettre en place ce type de programmes.
  • II convient d'éviter l'intervention de politiques et d'intermédiaires.
  • Les médias traditionnels peuvent opérer timidement, principalement dans les zones rurales. Le nouveau système d'information et de communication à introduire peut compléter les méthodes traditionnelles.
  • Dans les campagnes d'alphabétisation, on peut encourager la communication par l'intermédiaire de la radio et du câble; les heures de diffusion devraient convenir aux apprenants.
  • L'enseignement par l'ordinateur n'est utile que pour l'apprentissage de la lecture. Il ne permet pas d'enseigner l'écriture. Par conséquent, il faut incorporer une méthode supplémentaire d'enseignement de l'écriture.
  • Quelles que soient les circonstances, les programmes de TIC introduits ne devraient pas être confiés à des organismes privés. Ils ne peuvent fonctionner que si des instances locales en sont chargées.
  • La participation des gens servira seulement à personnaliser cela.
  • Les informations concernant le projet doivent être données à l'avance. Il n'est pas judicieux de procéder à la hâte et de prendre des mesures d'urgence.
  • II faut développer des mécanismes d'infrastructure rurale à la base.

En conclusion, je rappellerai les mots du Mahatma Gandhi:

«Si j'apprends la menuiserie d'un menuisier illettré, je saurai seulement comment exécuter le travail, mais si j'apprends d'un menuisier instruit, mon esprit s'en trouvera stimulé.»

Ceci veut dire que l'alphabétisation est un meilleur agent de communication et qu'avant d'introduire les TIC dans les programmes de développement rural et les campagnes de masse, il conviendrait de conscientiser et d'éduquer les gens. Il est indiqué d'associer les technologies employées dans les zones rurales, en particulier dans les programmes d'éducation formelle et non formelle, aux méthodes traditionnelles auxquelles les populations locales sont déjà familiarisées.

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