L’éducation de proximité dans une société sans liens relationnels

Rika Yorozu
Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie
Allemagne

 

 

 

 

Résumé – Le développement de la collectivité au plan local est primordial, tant comme objectif et contenu de l’éducation des jeunes et des adultes, que comme moyen pour accroître la participation. Partant des engagements et recommandations concernant l’éducation de proximité tels que formulés lors d’évènements internationaux organisés par l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie, cet article déduit quatre domaines d’action pour redynamiser l’apprentissage au sein des centres d’apprentissage de proximité : engagement gouvernemental, diversification des revenus, développement professionnel et réseautage. 



Alors que la façon dont fonctionnent les collectivités change dans le monde entier, le rôle de l’apprentissage de proximité tout au long de la vie demeure plus que jamais essentiel. La question est de savoir si l’éducation au plan local s’adapte aux changements des demandes éducatives et des modes de vie. En d’autres termes, les différentes formes d’apprentissage de proximité suivent-elles les principes de l’organisation de l’apprentissage où les gens accroissent constamment leur faculté d’obtenir les résultats qu’ils souhaitent vraiment, où l’on entretient des modes de pensée nouveaux et ouverts, où l’on libère l’aspiration collective et où les gens apprennent en permanence à considérer le tout dans sa globalité.

D’aucuns disent que les liens traditionnels au sein de la collectivité s’affaiblissent. Cette assertion est symbolisée par ce que l’on appelle muen-shakai au Japon, un terme nouveau qui signifie « société sans liens relationnels ». Le fait que découvrir des personnes âgées longtemps après leur décès ne mérite plus d’être mentionné aux nouvelles illustre cela. D’un autre côté, le printemps arabe a montré à quel point la jeunesse arabophone était capable de s’unir au-delà des frontières en utilisant les réseaux sociaux en ligne et hors ligne. La nouvelle technologie mobile et la langue commune ont aidé les jeunes des États arabes à organiser leurs actions, à communiquer leurs messages et à diffuser les menaces des autorités.

Commençons notre tour d’horizon en examinant les engagements et recommandations concernant l’apprentissage de proximité, qui ont été formulés ces dernières années par l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL). La mission de l’Institut consiste à promouvoir la reconnaissance et la création des conditions nécessaires à l’exercice du droit à l’éducation et à l’apprentissage tout au long de la vie en mettant l’accent sur l’éducation des adultes et la formation continue, l’alphabétisation et l’éducation de
base non formelle.

Tout a commencé en 1976

Le développement de la communauté en tant qu’objectif et contenu de l’éducation des adultes, et en tant que moyen d’accroître la participation à l’éducation des adultes a été formulé par l’UNESCO dans la Recommandation sur le développement de l’éducation des adultes (1976). Cela signifiait que la communauté mondiale reconnaissait le rôle de la collectivité dans l’apprentissage et l’éducation. En tant que seule norme internationale officielle sur l’éducation des adultes, elle souligne que cette dernière devrait profiter à la collectivité toute entière et accorder une priorité particulière aux groupes défavorisés.

Le rôle de la dimension collective dans l’élargissement de l’accès à l’apprentissage tout au long de la vie a été une nouvelle fois souligné dans les documents issus de conférences organisées ces dernières années par l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie. Les autres dimensions essentielles sont : la famille, l’école et le lieu de travail.

Le Cadre d’action de Belém, dont le sous-titre était « Exploiter le pouvoir et le potentiel de l’apprentissage et de l’éducation des adultes pour un avenir viable » et qui fut adopté lors de la sixième Conférence internationale sur l’éducation des adultes (CONFINTEA VI) en 2009, incluait les organisations de proximité comme partenaires aux côtés « des pouvoirs publics à tous les niveaux de l’administration, des organisations de la société civile, des partenaires sociaux, du secteur privé…, des organisations d’apprenants adultes et d’éducateurs d’adultes. » Les pays et les organisations qui participaient à cette conférence s’engagèrent à « créer des espaces et centres d’apprentissage de proximité multifonctionels ». Le Programme Asie-Pacifique d’éducation pour tous (APPEAL) au bureau
régional de l’UNESCO pour l’éducation à Bangkok a développé des capacités pour que ce type de centres soient planifiés et gérés par des organisations gouvernementales et de la société civile. Depuis la fin des années 80, ce programme a soutenu des centres d’apprentissage de proximité dans plus de 24 pays de la région par le biais du soutien financier fourni par des gouvernements, notamment celui du Japon, et des organisations. Le développement de capacités à long terme et la coopération Sud-Sud par le biais d’activités pilotes, la conception d’outils (manuels, études de cas portant sur les bonnes pratiques) et la mise en rapport des parties prenantes font partie de la mission du programme. De cela résulte une collaboration subrégionale mise en œuvre par les pays.

Apprendre les uns des autres

Les expériences des centres d’apprentissage de proximité en Asie s’étendent désormais à d’autres régions. Du fait de la coopération et des échanges internationaux soutenus par l’UNESCO, quelques États arabes et africains ont commencé à tester des centres d’apprentissage de proximité. Avant l’introduction de ces centres, les cadres les plus typiques de l’alphabétisation des adultes dans les pays en développement étaient des espaces publics (p. ex. des écoles) et des lieux privés, le domicile d’un enseignant par exemple. Disposer d’un espace plus permanent pour que les membres de la population puissent se réunir pour apprendre seuls et en groupes, et pour développer cette communauté est un moyen efficace de créer un milieu apprenant au plan local. [Dans ce numéro, vous trouverez plusieurs exemples illustrant ce type de centres d’apprentissage de proximité, ndlr]. La Commission nationale nigériane pour l’alphabétisation des masses, l’éducation des adultes et l’éducation non formelle (NMEC) projette de mettre en place des centres
d’alphabétisation modèles inspirés des expériences de l’Indonésie concernant les centres d’apprentissage de proximité. À la suite de périodes d’essai fructueuses, plusieurs États arabes comme l’Égypte, le Maroc, la Jordanie, le Liban et la Palestine créent actuellement à vaste échelle des centres d’apprentissage de proximité. 

Le deuxième Rapport mondial sur l’apprentissage et l’éducation des adultes (GRALE) se penche sur les expériences menées aux Philippines, en Slovénie, en Mongolie, au Brésil et en Finlande en matière de création d’espaces d’apprentissage de proximité. Ces cas montrent les avantages de disposer d’un lieu où les apprenants peuvent se rendre à pied et où ils ont la possibilité d’apprendre et de s’informer ou de se faire conseiller. Le projet LitBase de l’UNESCO, une banque de données contenant une sélection de programmes efficaces en matière d’alphabétisation, fournit de nombreux autres exemples de centres d’apprentissage de proximité qui opèrent avec succès. L’UNESCO a aussi créé une plate-forme ouverte pour encourager le réseautage et les échanges entre centres d’apprentissage de proximité dans vingt pays d’Asie-Pacifique.

Pourquoi la collectivité importe

Préoccupé par la lenteur des progrès en matière de réduction de l’analphabétisme chez les jeunes, et notamment par l’écart entre les sexes persistant dans ce domaine, l’UIL a mis en œuvre des activités axées sur les jeunes marginalisés n’ayant qu’une expérience restreinte, voire aucune expérience, de la scolarité formelle. Dans une note d’orientation intitulée « L’importance de la communauté : réaliser les potentiels d’apprentissage des jeunes », l’UIL présente des exemples de bonnes pratiques dans le cadre desquels de jeunes hommes et femmes s’investissent dans des centres d’apprentissage de proximité [appelés centres d’apprentissage communautaires dans ce document, ndlr]. Les exemples pris au Bangladesh, en Indonésie, au Japon, en Mongolie, en Thaïlande et au Royaume-Uni sont extraits de présentations et de débats organisés à l’occasion du forum de politique internationale organisé en 2013 sur l’alphabétisation de jeunes vulnérables et leur apprentissage des compétences nécessaires dans la vie courante par le biais des centres d’apprentissage de proximité. La note d’orientation recommande aussi de mener des recherches sur l’impact des centres d’apprentissage de proximité afin de disposer de preuves solides permettant de conseiller aux gouvernements de soutenir ces établissements.

Un autre domaine d’activité de l’UIL consiste à créer des milieux apprenants pour tous au plan communal grâce à la mise en place du Réseau mondial des villes apprenantes (Global Network of Learning Cities – GNLC). La Déclaration de Pékin sur la création de villes apprenantes, adoptée en 2013 à l’occasion de la Conférence internationale sur les villes apprenantes, consacre tout un chapitre sur la redynamisation de l’apprentissage au sein des familles et des populations locales :

  • en créant des espaces d’apprentissage de proximité et en fournissant des ressources pour l’apprentissage au sein des familles et des collectivités ;
  • en assurant, par le biais de consultations, que les programmes d’éducation et d’apprentissage de proximité répondent aux besoins de tous les citoyens ;
  • en motivant les gens à participer à l’apprentissage au sein des familles et des collectivités, et en accordant
une attention particulière aux groupes vulnérables et défavorisés comme, par exemple, les familles dans le besoin, les migrants, les personnes handicapées, les minorités et les apprenants du troisième âge, et
  • en reconnaissant que l’histoire et la culture locales, et les méthodes indigènes de savoir et d’apprendre sont des ressources uniques et précieuses.

Le texte intitulé Caractéristiques clés des villes apprenantes fait état de sept mesures pouvant être prises pour soutenir l’apprentissage de proximité. Ces caractéristiques, testées dans plusieurs villes en 2013, doivent servir de repères pour planifier, mettre en place et évaluer des actions afin de créer des communautés apprenantes.

Dans la stratégie à moyen terme de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (2014-2021), l’Institut projette de mettre en place des partenariats avec des organismes régionaux et nationaux sélectionnés afin de soutenir la création de centres d’apprentissage de proximité en tant que prestataires clés de services d’éducation des jeunes et des adultes.

La liste des choses à faire

Il est généralement admis que l’éducation de proximité a un rôle important à jouer dans la construction d’une société apprenante. Que convient-il par conséquent de faire ? Penchons-nous sur les quatre lignes d’action principales – engagement des gouvernements, diversification des revenus, développement professionnel et réseautage – qui pourraient élargir le rôle de l’éducation de proximité. 

L’engagement des gouvernements

Tout un ensemble de domaines nécessitent de l’aide, par-dessus tout en ce qui concerne l’institutionnalisation des centres d’apprentissage de proximité auxquels il faudrait pour cela accorder un statut légal ou qu’il faudrait reconnaître officiellement. Ceci contribue à reproduire dans tout un pays le modèle des centres d’apprentissage de proximité et à assurer que les centres reçoivent des subventions directement de partenaires locaux et internationaux. Pour que ceci arrive, la mission des centres et leur cadre de gestion doivent être intégrés dans les politiques nationales d’éducation et de développement. Une telle institutionnalisation ne devrait pas se traduire par une standardisation exagérée. La souplesse des prestations d’éducation de proximité devrait être conservée afin de faire face à différentes situations. En Thaïlande par exemple, le gouvernement soutient différents types de centres d’apprentissage de proximité : « ceux des zones montagneuses, ceux des plaines, ceux de régions particulières et ceux qui représentent des centres d’éducation non formelle au niveau des sous-districts.

La diversification des revenus

Les systèmes nationaux et communaux de financement des activités des centres d’apprentissage de proximité sont une condition de base pour rendre ces centres plus pérennes. Certaines activités génératrices de revenus menées par les centres eux-mêmes viennent en complément des subventions gouvernementales et/ou des financements accordés par des bailleurs de fonds externes. Les revenus peuvent provenir d’une facturation de services de proximité en louant par exemple des chambres, en s’occupant de fournir des lieux équipés pour organiser des mariages et en exploitant des magasins de coopérative. Les revenus ainsi générés devraient être utilisés pour financer au plan local des activités d’apprentissage et de développement diverses et abordables.

Le développement professionnel

Au bout du compte, ce sont les gens qui travaillent dans les centres d’apprentissage de proximité qui en déterminent la réussite ou l’échec. Cependant, dans les pays en développement, le personnel de ces établissements, par exemple les facilitateurs d’alphabétisation des adultes, ont généralement un statut précaire. Nombre d’entre eux sont peu qualifiés et juste rémunérés symboliquement pour leurs services (UIL 2013). Dans les pays où les éducateurs ou les facilitateurs travaillant dans le secteur de l’éducation de proximité reçoivent un salaire équivalent à celui des instituteurs du primaire, les activités qu’ils coordonnent répondent généralement mieux aux demandes éducatives des membres de la communauté et attirent par conséquent davantage de participants. Les professionnels motivés, soutenus par des dirigeants locaux disposent d’une plus grande autonomie fonctionnelle et offrent des services de meilleure qualité.

Le réseautage

Il existe aussi un besoin, lié au point précédent, de renforcer les réseaux et le partage d’expériences entre les centres d’apprentissage de proximité – tant au plan local qu’international. Au plan local, des associations de centres d’apprentissage de proximité telles que celles opérant en Indonésie et au Népal, ou des groupements de centres comme au Bangladesh favorisent l’apprentissage mutuel et inspirent les dirigeants locaux et les professionnels de sorte qu'ils améliorent leur travail. Les technologies de l’information de de la communication recèlent de grandes possibilités pour soutenir des activités de réseautage. L’accès à ce type de technologies dans les centres d’apprentissage de proximité, notamment pour les jeunes, peut considérablement faire augmenter les taux de participation et contribuer à l’éducation et au développement de la collectivité. Au plan international, l’UNESCO a mis en place une plate-forme en ligne destinée aux centres d’apprentissage de proximité dans les pays de la région Asie-Pacifique. À mesure que le nombre de centres participants augmente, cette plate-forme deviendra probablement une ressource extrêmement précieuse en matière d’apprentissage interculturel.

La vision humaniste

L’article 6 de la Déclaration mondiale sur l’éducation des adultes adoptée à Jomtien en 1990 présente une vision humaniste des liens unissant l’apprentissage, la collectivité et la famille :

« L’apprentissage ne peut être conçu isolément. C’est pourquoi la société doit assurer à tous les apprenants l’alimentation, les soins de santé et, d’une manière générale, le soutien physique et affectif dont ils ont besoin pour participer activement à leur propre éducation et en tirer bénéfice. Les programmes éducatifs communautaires destinés aux adultes devraient inculquer à ceux-ci les connaissances et
les savoir-faire requis pour améliorer les conditions d’apprentissage des enfants. L’éducation des enfants et celle de leurs parents ou des autres personnes qui en ont la garde se renforcent réciproquement et cette interaction devrait être mise à profit pour que l’apprentissage de tous s’effectue dans un climat stimulant et chaleureux. »
(UNESCO 1990 : 6-7).

Tandis que l’actuel débat mondial sur l’éducation est essentiellement axé sur le bilan des progrès réalisés en vue d’atteindre les objectifs de l’éducation pour tous fixés à Dakar et sur la préparation du calendrier mondial de l’éducation pour l’après-2015, je trouve que la vision humaniste de Jomtien est toujours valable et pertinente. La création autour des centres d’apprentissage de proximité d’un environnement
éducatif stimulant et chaleureux peut renforcer la création de liens et le renouement au sein d’une communauté locale et entre différentes communautés.

 


Références

Iwasa, T. (2010) : Il est temps que les kominkans refleurissent. Dans : Éducation des adultes et développement, n° 74. Disponible sur http://bit.ly/1ykLK59

Makino, A. (2013) : Changing grassroots Communautés and lifelong learning in Japan. Dans : Comparative Education, vol. 49, n° 1, p. 42-56. Disponible sur http://bit.ly/1i61jo3

Sawano, Y. (2012) : Lifelong Learning to Revitalize Community Case Studies of Citizens in Learning Initiatives in Japan. Dans : the Second International Handbook of Lifelong Learning. Dordrecht : Springer Science + Business Media. Disponible sur http://bit.ly/1kN84KZ

Smith, M. K. (2001) : Peter Senge and the learning organization. Dans : the encyclopaedia of informal education. Disponible sur http://bit.ly/1jV0zl5

Suwanpitak, S. (2013) : CLC as a Vehicle for Promoting Lifelong Learning in Thailand [présentation PowerPoint]. Disponible sur http://bit.ly/1pI6OR6

Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) (2010) : CONFINTEA VI : Cadre d’action de Belém : Exploiter le pouvoir et le potentiel de l’apprentissage et de l’éducation des adultes pour un avenir viable. Hambourg : UIL. Disponible sur http://bit.ly/1mQxP2t

UIL (2013a) : 2nd Rapport mondial sur l’apprentissage et l’éducation des adultes : Repenser l’alphabétisation. Hambourg : UIL. Disponible sur http://bit.ly/1clUaQv

UIL (2013b) : L’importance de la qualité : améliorer le statut des personnels d’alphabétisation. Note d’orientation n° 1 de l’UIL. Hambourg. UIL. Disponible sur http://bit.ly/1f9B83s

UIL (2014a) : Déclaration de Pékin sur la création des villes apprenantes. Hambourg : UIL. Disponible sur http://bit.ly/1jtsHCe

UIL (2014b) : La communauté est importante : réaliser les potentiels d’apprentissage des jeunes Note d’orientation n° 4 de l’UIL. Hambourg. UIL. Disponible sur http://bit.ly/1rndgMf

UIL (2014c) : Caractéristiques clés des villes apprenantes. Hambourg, UIL. Disponible sur http://bit.ly/1jttR0J

UNESCO (1976) : Recommandation sur le développement de l’éducation des adultes. Disponible sur http://bit.ly/1kruEua

UNESCO (1990) : Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous et Cadre d’action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux. Disponible sur http://bit.ly/1oCHEyb

UNESCO (2013) : Community Learning Centres: Asia-Pacific Regional Conference Report 2013 – National Qualifications Frameworks for Lifelong Learning and Skills Development. Bangkok : UNESCO Bangkok. Disponible sur http://bit.ly/1mWVBaC

Lectures complémentaires

Centres d’apprentissage de proximité sur Facebook : https://www.facebook.com/clcnet

Réseau de centres d’apprentissage de proximité : http://www.clcap.net/

UNESCO APPEAL Resources : http://bit.ly/1pRADN5

Base de données de l’UNESCO sur les pratiques efficaces d’alphabétisation (LitBase) : http://www.unesco.org/uil/litbase/?menu=8&theme=5

 


 

L’auteur

Rika Yorozu est spécialiste des programmes d’alphabétisation et de compétences de base à l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL). Elle apporte son soutien dans des pays en développement et à revenus intermédiaires d’Asie et d’Afrique. Avant d’intégrer l’UIL, elle était chargée au Centre culturel de l’Asie-Pacifique pour l’UNESCO (ACCU à Tokyo) et au Bureau régional de l’UNESCO pour l’éducation à Bangkok de la promotion de la collaboration régionale avec des programmes d’alphabétisation des adultes.

Contact
Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL)
Feldbrunnenstrasse 58
20148 Hambourg

Allemagne  
r.yorozu@unesco.org
http://uil.unesco.org

 

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